Mme Jennifer De Temmerman appelle l’attention de M. le ministre d’État, ministre de la transition écologique et solidaire, sur les conditions environnementales préalables à toute réouverture de la mine de Salau, à la suite de la publication au Journal officiel du 11 février 2017 du permis exclusif de recherches de mines sur l’ancien site minier de Salau 11 . Avant même sa fermeture en 1986, plusieurs rapports et études publiés entre 1983 et 1985 font état de la présence d’actinolite fibreuse dans les minerais et dans l’air. En d’autres termes, la présence d’amiante a été constatée à plusieurs reprises. Outre la problématique que poserait l’exploitation d’un site où la présence d’amiante serait avérée, les opposants au projet de réouverture de la mine ont mené des actions afin d’alerter sur des risques de pollution. Des transformateurs électriques contenant du polychlorobiphényle (PCB), un produit chimique toxique interdit de fabrication et d’utilisation en France depuis 1987, seraient présents dans la mine ; les eaux infiltrées dans les galeries sont probablement contaminées par l’amiante et l’arsenic présents dans l’ancienne mine. Des études menées par le groupement d’intérêt public expert en matière d’après-mine, Géodéris, montrent également la présence de cuivre, fer et arsenic dans les déchets miniers laissés sur place lors de la fermeture de l’exploitation en 1986. Dans ce contexte, elle lui demande quelles solutions sont envisagées par le Gouvernement pour dépolluer le site minier de Salau et si elles seront mises en pratique même si la décision était prise de ne pas réouvrir la mine.