Tous les ans, la même angoisse revient en territoire rural : la carte scolaire. Face à une démographie en baisse, l’Éducation nationale doit parfois fermer les classes dont les effectifs sont trop réduits.
Cette année, notre circonscription devrait perdre 276 élèves. Lorsque l’on sait que le taux d’encadrement moyen était de 23,70 en 2017, faites le calcul du nombre de fermetures théoriques…
Pourtant, les services de l’Éducation Nationale nous annoncent un différentiel entre fermetures et ouvertures de 4: 7 postes supprimés pour 3 postes créés ou pérennisés.
La rentrée 2018 est en effet marquée par une attention particulière pour les territoires ruraux:
– par un effort budgétaire important ;
– par la volonté d’accompagner une démarche de co-construction avec les élus locaux pour une offre pédagogique attractive et innovante dans les territoires qui connaissent des baisses démographiques.
Certes, des fermetures sont inéluctables, mais d’autres sont encore négociables et je suis en contact avec les services académiques pour défendre les classes de notre territoire.