Les citoyens sont aujourd’hui sensibles aux conditions de production des produits alimentaires et à la qualité de ces produits. Dans cette optique, et pour répondre aux enjeux de développement durable, qui, il faut le rappeler, allient développement économique, écologique et social, les députés se saisissent des opportunités présentées par le gouvernement pour légiférer.
Lors de la première phase de clôture des « Etats généraux de l’alimentation », dans son discours du 11 octobre 2017 à Rungis, le Président de la République a rappelé sa volonté de définir une politique de l’alimentation ambitieuse pour « permettre à chacune et à chacun d’avoir accès à une alimentation saine, durable et sûre ».
A ce jour, le gouvernement a déposé un projet de loi pour « l’équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire et une alimentation saine et durable ». L’enjeu est ici d’accompagner nos modèles agricoles actuels dans une transformation à la fois sociale, sanitaire, environnementale et économique pour pouvoir répondre aux attentes des consommateurs, promouvoir une alimentation « plus saine, plus sûre et plus durable, accessible à tous ».
Membre de deux groupes de travail sur des thématiques liées, le gaspillage alimentaire et la restauration collective, Jennifer De Temmerman veut promouvoir une alimentation saine pour tous, respectueuse de l’environnement et de la cause animale.
A ce titre, deux mesures sont à souligner dans ce projet de loi :
- L’objectif de 50 % de produit issus de l’agriculture biologique ou bénéficiant d’autres signes de qualité équivalents
- La lutte contre le gaspillage alimentaire au sein des institutions, des établissements publics et dans les foyers
C’est une évolution de nos modes de consommation qui est en marche. Pour arriver à une alimentation durable et saine, notre députée est convaincue de l’importance des circuits courts, qui permettent de favoriser les produits locaux, saisonniers et de développer ainsi le tissu économique et agricole des territoires.
Et parce que le changement passe également par l’exemplarité, elle est co-signataire d’une lettre de parlementaires pour promouvoir, au sein même des restaurants collectifs de l’Assemblée nationale, des fruits et légumes de saison. Avec la prise de conscience que notre consommation alimentaire impacte l’environnement, on se rend compte que nos décisions d’acheter tel ou tel produit devient un choix politique.
En tant que gestionnaire de collège, Jennifer De Temmerman avait déjà fait le choix de privilégier les circuits courts pour approvisionner le restaurant scolaire de son établissement. En tant que députée, elle réitère son choix.