Voir la vidéo de mon intervention à l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe pour dénoncer le traitement des personnes LGBT en Tchétchénie et la montée des extrémismes en Europe.

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Madame la présidente, chers collègues,

Je voudrais tout d’abord féliciter le rapporteur pour son excellent travail.

La question de la persécution des personnes LGBTI en république tchétchène n’est pas une page tournée. Certes, la campagne de persécution a pris fin, mais comme le souligne justement le rapporteur, les effets perdurent. Et rien ne garantit que ces persécutions ne recommencent, en Tchétchénie ou ailleurs.

Cette campagne a été le terrible symptôme d’un rejet de l’autre qui ne s’exprime pas uniquement contre les personnes LGBTI, un rejet qui fait resurgir partout en Europe les ombres menaçantes des vieux démons extrémistes. Des ombres qui remettent en cause notre Humanité même.

Au IV° siècle avant J.-C., Platon présentait dans son Banquet l’amour comme un moyen d’accéder à la vérité, une élévation de l’âme. Un amour qui transcende les questions de genre.

Comment aujourd’hui peut-on assister à un tel recul de la pensée ?

Au XXI° siècle, chacun doit être libre de vivre selon son cœur sans avoir à craindre pour cela.

Il est capital de dénoncer ces exactions et de faire en sorte que cela ne puisse arriver de nouveau.

Il est essentiel de faire que les droits humains ne soient déniés à aucun d’entre nous.

Le texte de la résolution