Ont été publiées au journal officiel de l’Union européenne le 14 juin dernier quatre directives qui permettront d’établir un cadre réglementaire ambitieux pour l’économie circulaire et la gestion des déchets.
Les Etats membres ont donc jusqu’au 5 juillet 2020 pour transposer les directives suivantes :
- Directive relative aux déchets ;
- Directive concernant la mise en décharge des déchets ;
- Directive relative aux véhicules hors d’usage, aux piles et aux DEEE ;
- Directive relative aux déchets d’emballages.
Il incombera par exemple aux Etats de mettre en place des mesures d’incitation pour recueillir les produits alimentaires invendus à toutes les étapes de la chaîne d’approvisionnement alimentaire et les redistribuer dans des conditions sûres. Il conviendra également de mieux sensibiliser les consommateurs à la signification de la date limite de consommation et de la date de durabilité minimale.
Le texte inscrit également des évidences qu’on ne devrait pas devoir rappeler :
« Les déchets sauvages, que ce soit dans les villes, à terre, dans les cours d’eau, dans les mers ou ailleurs , ont des incidences négatives directes et indirectes sur l’environnement, le bien-être des citoyens et l’économie, et les coûts du nettoyage constituent un fardeau économique inutile pour la société […] La lutte contre les déchets sauvages devrait être menée conjointement par les autorités compétentes, les producteurs et les consommateurs. Il convient d’encourager les consommateurs à modifier leurs comportements, notamment au moyen de campagnes d’éducation et de sensibilisation, tandis que les producteurs devraient promouvoir une utilisation durable de leurs produits et contribuer à une gestion appropriée de la fin de vie de leurs produits. » art 33 et 34. de la directive relative aux déchets
La gestion des déchets est non seulement une question d’environnement, mais également d’économie.
« Encourager la mise en place d’une bioéconomie durable peut contribuer à la réduction de la dépendance de l’Union vis-à-vis des importations de matières premières. Les emballages biologiques recyclables et les emballages biodégradables compostables pourraient représenter une occasion de promouvoir la fabrication d’emballages à partir de sources renouvelables, lorsqu’il est prouvé que cela comporte des avantages une fois l’ensemble du cycle de vie de l’emballage pris en compte. »
Le travail de l’Europe c’est aussi tracer le chemin du progrès.