A été déposée le 31 juillet dernier, une motion de censure contre le gouvernement suite à l’affaire « Benalla ». L’occasion pour le 1er Ministre, Edouard Philippe, d’une prise de parole remarquée et remarquable quand Monsieur Jacob et Monsieur Chassaigne accusaient l’Etat.

L’affaire « Benalla » est une affaire de dysfonctionnement a précisé Edouard Philippe. C’est l’affaire de fautes individuelles, de compromissions et de petits arrangements entre chargés de missions et policiers affectés à la Préfecture de Police de Paris, mais en aucun cas il ne s’agit d’une affaire d’Etat.

Le gouvernement a déclaré la situation inacceptable, et ce qui devait être fait l’a été. La démocratie a été respectée. Le pouvoir judiciaire a diligenté une enquête de police, le pouvoir exécutif a diligenté une enquête administrative et le pouvoir législatif deux enquêtes parlementaires.

Le premier Ministre a par ailleurs rappelé les délais dans le traitement de l’affaire Cahuzac : « Permettez-moi de rappeler à l’Assemblée Nationale ce qui s’est passé à l’occasion de l’affaire CAHUZAC : des faits révélés le 4 décembre 2012, une demande de commission d’enquête formulée début avril 2013, la décision de créer celle-ci le 24 avril et le début des travaux le 15 mai, soit 5 mois au total après la révélation des faits. »

Il a su démontrer qu’à travers cette affaire, il se jouait tout autre chose que la recherche de la vérité mais une volonté d’atteindre le chef de l’État.

Des citoyens de la 15e circonscription m’ont interpellé sur le fait que je n’ai pas réagi spontanément à cette affaire. Les positionnements doivent se faire en connaissance de cause et la précipitation des commentaires a conduit bien des politiques à se méprendre sur la réalité des faits.

Aujourd’hui je ne que rejoindre l’analyse du premier ministre. Sans nier la gravité des faits il demande que l’affaire « Benalla » soit traitée avec le plus de professionnalisme possible, et ce sont ces enquêtes qui permettront de prendre les mesures qui s’imposent. Dans l’attente, notre travail de parlementaire est de travailler sur les projets de lois en cours. C’est la mission que vous m’avez confiée et à laquelle je veux me consacrer.

La Démocratie repose sur la séparation des pouvoirs et il n’appartient pas aux parlementaires d’interférer avec le travail de la justice.