La justice reconnait désormais la dangerosité pour l’homme du RoundUp et la responsabilité de Monsanto dans la catastrophe sanitaire qui s’annonce. Il ne s’agit plus aujourd’hui de s’arranger avec les études scientifiques et d’éluder les conséquences de cette commercialisation massive avec une armada d’avocats. Aux Etats-Unis l’entreprise a été condamnée à verser près de 290 millions de dollars à un jardinier pour ne pas l’avoir informé des méfaits sur la santé de l’herbicide, dont il a été clairement établi qu’il était à l’origine de son cancer.
Il ne faut pas oublier la longue et encore récente omerta sur les méfaits de ce produit. Un silence symbolique de l’éternel dilemme entre profit et moralité.
Aujourd’hui, le juge a tranché et pointé la « malveillance » de Monsanto.
En France, nous continuerons à travailler avec Nicolas Hulot pour l’interdiction à 3 ans.