Faut-il parler d’écologie? Là est toute la difficulté.
En parlant d’écologie, finalement, est-ce que nous ne la marginalisons pas, la condamnant ainsi à l’échec? Nous en faisons un objet particulier et nous la traitons à part, alors qu’en réalité elle devrait être prise en compte à chaque instant, dans chaque texte de loi que nous travaillons.
La loi agriculture et alimentation? Écologie. La loi constitutionnelle? Écologie. La loi PACTE? Écologie…
Écologie? Peut-être pas. Ne vaut-il mieux pas parler de développement durable? Cette notion, définie en 1987 par la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies, dans Notre avenir à tous (Our Common Future), publication plus communément connue sous le nom de rapport Brundtland, est bien plus large que l’écologie, au sens usuel.
Le développement durable est une conception différente de notre société et de notre écologie, de nos institutions. Il crée les conditions nécessaires à l’avènement d’un monde plus écologique, mais aussi plus juste et équitable.
Défendre le développement durable , c’est défendre l’impossible et le faire advenir réel.
Adopté le 25 septembre 2015 par 193 pays, l’agenda 2030 se fixe d’éradiquer la pauvreté, protéger la planète et garantir la prospérité. Il se décline en 17 Objectifs de Développement Durable déclinés en 169 cibles.
Soyons visionnaire pour notre avenir. Réconcilions aspects environnementaux, mais également sociaux et économiques, au sein d’un grand ministère du Développement Durable, un ministère d’État qui regrouperaient les mêmes compétences qu’actuellement mais aussi l’agriculture, la chasse, la pêche, la santé et les affaires sociales même?