Cette année, et selon l’institut l’Institut économique Molinari, le salarié moyen français travaille jusqu’au 27 juillet pour financer les dépenses publiques. C’est 2 jours de moins que l’an passé mais c’est aussi 45 jours de plus que la moyenne de l’UE, bien que l’écart se réduise entre la France et les deux autres pays qui la talonnent : l’Autriche (9 jours) et la Belgique (10 jours).
Ces chiffres sont calculés grâce à une étude de l’audit financier EY (Ernst & Young) sur la pression fiscale et sociale réelle du salarié moyen de l’Union européenne (UE). Ce classement présente la pression fiscale et sociale réellement supportée par les salariés moyens, pour l’année en cours avec une méthodologie uniforme dans toute l’UE, permettant d’appréhender l’impact réel des impôts et charges et de leurs évolutions.
La libération fiscale et sociale intervient donc le 27 juillet en France, deux jours plus tôt que l’an passé. Cette évolution correspond à la baisse de la pression fiscale et sociale, de 57,41 % à 56,73 % liée à la mise en œuvre d’une partie des baisses de charges promises lors de la campagne présidentielle. En effet, depuis le changement de gouvernement, la réforme des charges salariales a commencé à entrer en œuvre.
Elle permet au salarié moyen de récupérer +244 € de pouvoir d’achat en 2018.