Aujourd’hui, dans le monde, 61 pays sont contaminés par des mines et autres restes explosifs de guerre, issues des bombardements civils et qui peuvent rester actifs plusieurs décennies après les conflits.
En 2017, chaque jour dans le monde, 90 civils ont été tués, blessés gravement ou gardent des traumatismes psychologiques.
Les armes explosives détruisent les infrastructures essentielles telles que les habitations, les écoles ou les hôpitaux et lorsque le conflit est terminé, les conséquences dévastatrices de l’utilisation de ces armes rendent périlleux le retour des populations dans leurs quartiers. Ils sont exposés au danger des armes qui n’ont pas explosé, ces mêmes armes entravent la reconstruction, rendent dangereux l’accès aux champs et aux services et maintiennent ainsi les pays et leurs populations dans la pauvreté et le dénuement les plus graves.
Handicap International demande que la France et d’autres pays s’engagent à condamner publiquement les bombardements contre les civils ; mettent fin à l’utilisation des armes explosives en zones peuplées ; aident les victimes ; et soutiennent le déminage des zones bombardées.
C’est dans ce sens que plusieurs parlementaires, dont votre Députée, ont signé une tribune demandant que la France prenne part au processus d’élaboration d’une déclaration politique internationale contre les bombardements des civils.