Le 18 décembre Emmanuel Macron a reçu les assurances et les mutuelles pour leur demander de contrôler l’augmentation de leurs tarifs pour 2019. Les décisions du gouvernement concernant le reste à charge zéro laissaient craindre une hausse disproportionnée des tarifs.

Aujourd’hui le « reste à charge », c’est-à-dire ce qu’il reste à payer par les assurés eux-mêmes, s’élève à 8 % des dépenses de santé. Toutefois, pour certaines dépenses de santé, cette part est beaucoup plus élevée et peut parfois conduire à des phénomènes de renoncement aux soins.

Cette mesure avait pour objectif d’aboutir à la création un panier de produits «standard» mais qualitatif pour lequel le patient n’aurait eu aucun reste à payer.

Hier les complémentaires santé se sont dit prêtes à geler leurs frais et coopérer avec le ministère de la santé (dans la limite des hausses habituelles dûes au coût croissant des dépenses de santé).