Actuellement, syndicats et enseignants font circuler de nombreuses informations à destination notamment des parents sur la loi « École de la confiance ».
Force est de constater que ces informations sont pour le moins erronées. Préjugeant qu’il s’agit davantage d’une mécompréhension que d’une volonté de tromper les parents et les citoyens sur le sujet, je voudrais éclaircir quelques points.

Tout d’abord, l’amendement le plus polémique est sans aucun doute celui qui instaure la possibilité de créer des établissements publics des savoirs fondamentaux. Cet amendement n’est pas apparu au détour de la discussion dans l’hémicycle comme certains veulent le faire croire. Il s’agit d’une réflexion issue de la mission flash des députées Valérie Bazin-Malgras et Cécile Rilhac, sur les directeurs d’école.
Il ne s’agit ni de supprimer des directeurs d’école et des conseils d’école ni de créer partout des espèces d’établissements hybrides en délocalisant les écoles dans les collèges.
D’autres mesures sont le fruit du travail des députées Anne Brugnera et George Pau-Langevin, lors de leur mission sur la déscolarisation.
Quant à la question de « bâillonner » les enseignants, il ne s’agit nullement de remettre en cause le droit de grève, mais de rappeler le devoir de réserve, inhérent au statut de tous les fonctionnaires. Est-il normal de voir sur les réseaux sociaux des enseignants inciter les élèves à se joindre au mouvement des gilets jaunes? Pourtant, c’est ce que j’ai pu constater sur le profil d’anciens collègues encore enseignants… Lorsqu’on confie son enfant à l’école, on ne devrait pas avoir à craindre qu’un enseignant exprime son opinion politique en classe et influence ainsi un jeune esprit.
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