Ce vendredi 22 mars a lieu la Journée mondiale de l’eau 2019 ayant pour thème « Ne laisser personne de côté ». Il s’agit d’une adaptation de la promesse phare du Programme de développement durable à l’horizon 2030 : tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable.
Les chiffres de l’ONU et de ses agences (OMS et UNICEF) sont sans appel : en 2015, 2,1 milliards d’humains, soit 3 sur 10, n’avaient pas accès à de l’eau « gérée en toute sécurité », c’est-à-dire à de l’eau ne contenant pas de germes pathogènes. Rien qu’en France, environ 1,5 million de personnes (hors sans domicile fixe) reçoivent aujourd’hui une eau contenant des germes pathogènes, principalement dans les zones rurales et les territoires d’outre-mer.
Les statistiques de 2015 montrent également que 844 millions de personnes avaient un accès dit « élémentaire » à l’eau potable. Parmi ces dernières, 581 millions prenaient leur eau à une source dite « non-améliorée » utilisée également par les animaux et 263 millions avaient une source meilleure mais située à plus de 30 minutes de marche aller-retour de leur habitation.

Face à ces constats, l’ensemble des pays de la planète est mobilisé pour garantir l’accès universel à l’eau et à l’assainissement d’ici 2030. C’est l’objectif du sixième Objectif de développement durable (ODD) qui prévoit notamment la réduction de moitié de la proportion d’eaux usées non traitées et l’augmentation considérable à l’échelle mondiale du recyclage et de la réutilisation sans danger de l’eau.
Les ressources en eau, ainsi que tous les bienfaits qu’elles procurent, sont plus que jamais au cœur du développement durable. Elles contribuent à la lutte contre la pauvreté, à la croissance économique et à la sauvegarde de l’environnement, tout en améliorant l’alimentation, le bien-être social et la sécurité énergétique.