Comme en 2017, l’état de catastrophe naturelle n’est pas reconnu pour 20 communes en 2018. La riposte est en cours, mais un sentiment d’injustice domine. Les sinistrés de la sécheresse, nombreux en Flandre, se préparent à aller en justice.
Incompréhension, injustice, colère et fatigue. Tels sont les mots pour décrire le sentiment des Flamands, victimes de la sécheresse de 2017, 2018 et bientôt 2019. Ce n’est pas Claude et Jacqueline Chadaine, qui habitent une maison datant de la fin du XIXe siècle sur la Standaert-Straete à Cassel, qui diront le contraire.
Conscients de vivre sur des sols argileux, ils ont pu constater l’apparition de fissures. Mais, depuis la sécheresse de 2017, le phénomène s’est largement accentué, puis amplifié en 2018 et cette année. « On entend que la maison craque ! » Salle de bain, cuisine, chambre, les dégâts sont considérables. « En 2018, tout à coup, le pignon de la maison s’est fissuré. On pouvait y passer la main », racontent ceux qui ont été obligés de cimenter la fissure pour éviter que la pluie et les bêtes ne s’infiltrent.
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