
La pandémie qui frappe le monde depuis la fin 2019 bouleverse nos quotidiens. Nos frontières ne sont que constructions chimériques et personne ne sera épargné.
Nos soignants comme nos forces de l’ordre et de sécurité sont tous les jours en première ligne. Nos producteurs, nos artisans, nos transporteurs et nos commerçants assurent la continuité de l’approvisionnement. Chacun tente de s’adapter à sa manière.
Le coronavirus met en lumière nos fragilités autant que nos forces. Nous voyons des réseaux d’entraide se créer et l’humanité révéler le meilleur d’elle-même. Nous constatons malheureusement une fois encore le manque de résilience de notre organisation sociétale et la vanité de nos modèles économiques et financiers.
Nous ne savons pas quand nous en aurons fini avec cette crise. Le temps semble suspendu. Mais si nous ne devions avoir qu’une certitude, c’est qu’il ne faut surtout pas reprendre la course antérieure. Les scientifiques alertent. Les associations et les organisations syndicales, de nombreuses personnalités multiplient les interventions en ce sens.
Parmi eux, des députés ont déposé un amendement à la loi sur l’état d’urgence sanitaire demandant à réfléchir à un grand plan d’avenir post-coronavirus.
Nous devons faire bloc face à l’ennemi invisible. Cependant, notre action ne doit pas être paralysée pour demain. Le confinement peut être mis au profit de la réflexion. Aucune épidémie ne nous prendra notre liberté de penser.
Remettons ensemble notre monde en question… pour mieux construire demain.